UN NOUVEAU SOUFFLE LREM
La politique transport déplacement est le problème majeur à Antibes, la ville est saturée, le plan de circulation obsolète date de 1974 ! Les antibois savent bien que la ville est faite pour la voiture, aux autres de s’adapter, le retard très important du bus tram (promis pour 2015) et des pistes cyclables (EuroVelo 8) en sont la preuve. Les antibois et sophipolitains perdent des millions d’heures par an dans les embouteillages, dont les fameux ronds-points des hauts d’Antibes toujours en travaux. Il est temps de réagir : tout était dit dans un excellent rapport concernant les déplacements en centre-ville, rendu en 2010 (rapport Egis). Aucune des préconisations n’a été suivie d’effet ; le plan de circulation était pourtant revu en profondeur, piétonnisant les remparts, réaménageant Soleau, Briand, Albert 1er et Foch (entre autres) ; le pôle échange Vautrin a cumulé les erreurs (voie rapide coupée, 870 parkings prévus oubliés, accès SNCF difficile.) Le bus tram n’arrivera qu’en 2025 et ne va rien résoudre du tout : un exemple la salle de basket Azur Arena, le bus tram s’arrête quand le match commence. Tous au stade avec la voiture ! L’objectif affiché était d’atteindre, à la fin des travaux, un temps de parcours en moins de 20min entre le pôle d’échanges d’Antibes et le campus Sophia Tech, avec un bus toutes les 5min en heure de pointe, soit 3 000 passagers par heure. On en est loin. Ce bus aurait dû être conçu 20 ans plus tôt (présenté dès 2003 et prévu en 2007). À l’heure de la ville intelligente, la politique à Antibes doit aider au partage harmonieux de l’espace public ; certes toujours accueillir des voitures en ville, mais pas au détriment des autres usagers, donc dissuader l'automobiliste, avec des parkings relais et des transports en commun qui desservent le centre-ville, utiliser le stationnement en voirie pour des durées les plus courtes possibles, et privilégier le stationnement en sous-sol.
François ZEMA
Il y a un climat de violence qui imprègne l’ensemble de notre société. Les coups et blessures volontaires ont augmenté, la période des vacances d'été est propice à la violence, la sécurité est une question qui incombe à tous les responsables politiques.
Les communes assurent la tranquillité publique, principalement avec la police municipale, j’avais proposé lors d’un Conseil Municipal de doubler les effectifs de la Police Municipale.
En effet nous avons un effectif de 71 Policiers Municipaux, moins d’un agent pour 1 000 habitants (ratio en hiver encore bien plus faible qu’en été). Nous sommes bien loin de Cannes (195 Policiers municipaux) pour une population identique et un territoire un tiers plus petit. En tenant compte de toutes les absences (congés, repos compensatoire, maladies, formations, emplois administratifs) les Antibois et les Juanais ne voient pratiquement pas la police dans nos rues, en particulier la nuit à Antibes Juan-les-Pins où l’insécurité règne comme rapporté par Nice Matin encore récemment. Je salue le dévouement de nos PM qui, malgré le manque de moyens, restent au service de la population. Le doublement des effectifs est une priorité pour la prochaine mandature dès 2026.
Quand on investit massivement dans la PM et la vidéosurveillance en particulier, on obtient rapidement de meilleurs résultats, nécessaire à la sortie des boîtes de nuit vers 5h du matin par exemple.
Il conviendra aussi de relancer le dispositif « Voisins Vigilants » en sommeil depuis longtemps.
François ZEMA
Le peuple de France s'est ressaisi, la raison l'emporte… La tâche pour réparer le maillage social s'avère immense… mais pour l'instant savourons la défaite du racisme, de la haine, de l’antisémitisme, du rejet de l’autre, de la stigmatisation… au moins dans les urnes.
Faisons en sorte que le vivre-ensemble soit la base de notre société. Dans ce contexte politique où une nouvelle page est en train de s’écrire, souhaitons à notre ville de renforcer son attractivité touristique grâce à un cadre exceptionnel, notamment du côté des plages et du port.
L'attrait du littoral antibois demeure incontestable, le port Vauban bénéficie d’une attention constante des autorités locales, mais aussi l'implication des acteurs du tourisme font d'Antibes Juan-les-Pins est une destination touristique de premier plan, offrant un cadre de vie exceptionnel qui promet de belles perspectives pour l’avenir.
Souhaitons une belle saison et je profite de cette occasion pour vous souhaiter un bel été.
François Zema
"Un nouveau souffle"
L'inflation a eu raison du pouvoir d'achat des Français et le tourisme à Juan-les-Pins en subi les conséquences. Les touristes français comme étrangers se seraient réorientés vers d’autres destinations « à l’identité méditerranéenne » moins coûteuses, comme la Tunisie, le Maroc, l’Espagne, le Portugal… Les activités proposées dans notre station balnéaire en hiver ne permettent pas d'espérer un record pour les vacances de Noël.
Il faut tenter de séduire les jeunes, ils estiment que rien n’est fait pour les airer et il faut arriver à convaincre que Juan-les-Pins est aussi une destination en hiver. Il faut créer une spécificité qui fasse que notre ville soit appréciée pas seulement en été et mais également pour un court séjour en hiver. Les Juanais se sentent délaissés par la municipalité certains quartiers ressentent réellement la lenteur des changements (changement d'ampoules tarde à se faire pour certains lampadaires dans le quartier du Trianon par exemple).
Pourquoi ne pas rendre le stationnement gratuit dans tout Juan-les-Pins pendant la durée des vacances de Noël et étendre cee gratuité partout sur la commune? Peut-être que cela relancerait l'activité et aiderait à renforcer la vie dans la ville pour les fêtes de fin d’année.
Fêtes que je souhaite à tous joyeuses, paisibles, en souhaitant que 2024 soit synonyme de stabilité, de constance, de motivation, de réactivité, d’aractivité et donc de sérénité.
François ZEMA
Quartier Laval : la caricature des années voiture et béton de la municipalité actuelle. Nous sommes loin de la ville jardin. L’école Laval, ceux qui y emmènent leurs enfants sont effarés par la circulation automobile démentielle, parkings saturés dans ce quartier, impossible de marcher sur les trottoirs, c’est le domaine de la voiture reine où tout permis. Ce qui permet de mettre en avant un autre problème celui du manque d’effectifs de police municipale, il semble que dans notre ville on a délaissé la présence dissuasive régulière dans l’espace public au profit de l’intervention ponctuelle, il faudrait doubler le nombre de policiers pour être au même niveau que Cannes, les enjeux sécuritaires sont tels que les renforts sont nécessaires et légitimes. Juste au-dessus de l’école, le château Salé, vaste bastide entourée autrefois d’un parc immense avec eucalyptus, oliveraie ; une esplanade plantée de tilleuls qui faisait face à la mer, et révélait un paysage extraordinaire (cf. peinture de Vernet en 1756). Le château Salé, une des plus vieilles demeures d’Antibes et une des plus chargées d’histoire. Ce merveilleux parc Laval devenu pépinières municipales d’Antibes, transférées à Biot avec une idée derrière la tête : bétonner ! En effet, BNP Paribas y construit de nombreux immeubles, malgré l’opposition de tout un quartier et des recours devant le tribunal administratif de Nice. Aujourd’hui en 2023, le site est totalement dénaturé, cerné de véhicules, encastré au milieu de constructions, occupé on ne sait pourquoi par des services techniques de la ville. Les visites sont impossibles, même pendant les journées du patrimoine comme récemment. Oui nous sommes loin de la ville jardin.
François Zema
"Un nouveau souffle"
La nouvelle saison estivale arrive à grands pas, et autant que les commerçants, restaurateurs, hôteliers et plagistes nous souhaitons que celle-ci soit excellente.
La concurrence est rude en matière de tourisme, le soleil, la mer et le ciel bleu ne suffisent pas, il nous faut développer d’autres centres d’intérêts. Il est impératif de promouvoir l’histoire le patrimoine de notre cité et faire d’Antibes Juan-les-Pins un lieu culturel de 1ère importance. Ainsi les idées ne manquent pas aménager la Porte de France en musée son emplacement est idéal, il faut repenser l’aménagement du Fort Carré un musée maritime et militaire s’y prête.
Avec une politique culturelle cohérente on pourrait envisager les musées de créer ou ouvrir musée Napoléonien au sein du Château Salé qui retrouverai ainsi une vocation culturelle et penser à récupérer la collection Sella, un musée du Jazz à Juan-les-Pins, musée de la Rose au cap d’Antibes à la Villa Eilen Roc ou à l’INRA ?) il faudrait récupérer et exposer l’épave du navire romain (découverte au Pré des Pêcheurs en 2012) ainsi que les extraordinaires canons du 16e siècle. Aller vers tourisme qui mette en valeur le passé, l’authenticité et l’héritage.
Cette liste non exhaustive car d’autres lieux peu vent répondre à ces ambitions culturelles liées au riche patrimoine de notre ville car la mer et le soleil ne doivent être les seules composantes du développement touristique car elles ne sont pas exclusives à Antibes Juan-les-Pins
François Zema
"Un nouveau souffle"