LA GAUCHE SOLIDAIRE, ÉCOLOGIQUE ET DÉMOCRATIQUE

Toute l’année 2023, les événements extrêmes, dont l’intensification a été prévue par les rapports du GIEC, se sont succédés. Incendies interminables au Canada; canicules en Amérique du Nord, en Asie et en Méditerranée, fonte inquiétante de la banquise…

La planète est déjà en surchauffœe, les trajectoires des États, pour limiter le réchauffement climatique, entraînent le monde vers un réchauœement de près de 3°C. La COP 28, (Conférence des parties sur le climat des Nations Unies), vise à résoudre la crise climatique en s'accordant sur les moyens de limiter la hausse des températures à 1,5°C (accord de Paris) et de parvenir à des émissions ne—es nulles d'ici 2050.

Elle doit aborder, notamment, l'abandon progressif des combustibles fossiles, des engagements visant à réduire les émissions de méthane, un gaz à effœet de serre, des engagements à limiter les émissions dues à la climatisation et à restreindre le financement privé des centrales au charbon. Comment la collectivité peut participer à la réduction des gaz à e€ffet de serre et donc au réchau€ement climatique ƒ? L’effi…cacité énergétique implique une stratégie à long terme, à initier dès à présent. Quelques points: Les bâtimentsƒ: La loi impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments. Pour y parvenir les actions concernent la rénovation énergétique, la qualité des équipements, le comportement des usagers… Pour toutes les constructions neuves, retenir les normes les plus élevées en termes d’isolation, mais aussi veiller à des équipements sobres en énergie, chauœage, ventilation, eau chaude sanitaire, confort d’été. L’éclairageƒ: Éclairer mieux, éclairer utile. Installer des capteurs de présence, baisser l’intensité lumineuse dans des lieux peu fréquentés et extinction totale à partir d’une certaine heure. Remplacer les ampoules par des LED. Certaines de ces actions sont déjà engagées par la ville. Des progrès sont à faire pour faire respecter la loi et le plan local de publicité, extinction des enseignes et des publicités lumineuses entre 1 h et 6 h du matin. Le numériqueƒ: Sensibiliser les agents aux bons gestes du numérique. Limiter voire supprimer les écrans non essentiels (halls, etc.). Créer un datacenter municipal et récupérer l’énergie produite.

La circulationƒ: Le secteur des transports représente plus de 30% de la consommation d'énergie, avec une forte dépendance aux énergies fossiles. Il est aussi le principal émett—eur de CO2, plus de 30% des émissions totales de gaz à effœet de serre. Ce qui nous oblige à agir rapidement.

De plus les transports ont un impact fort sur la pollution atmosphérique et donc sur la santé humaine. Pour Antibes, nécessité de revoir le plan de circulation avec comme objectif de perme—ttre un accès direct aux services, commerces, etc.… en évitant des allers-retours inutiles. Créer des itinéraires de contournement pour limiter les traversées de la ville. Le stationnementƒ: Il vaut mieux prendre les transports en commun plutôt que la voiture. Le stationnement en surface, avec une heure, le soir et les Week-end, gratuits, est satisfaisant. Mais, il manque des places sur les parkings extérieurs. Le Maire a décidé d’y limiter le temps de stationnement à 48h Au prétexte que ces parkings sont saturés on les rend payants. On apporte une mauvaise solution à un vrai problème, le manque de place gratuites sur la commune.

Des emplacements avaient été réservés le long du Bus. Ces emplacements ont été supprimés. Mauvaise décision, si on veut limiter la circulation, il faut augmenter les places de stationnement de proximité, gratuites. Il manque du stationnement quartier Reybaud. À l’occasion de la démolition des maisons en zone inondable, il devrait être créé des places de stationnement gratuites pour les personnes qui travaillent en ville et/ou pour se rendre dans les commerce du centre-ville. Voilà ce que je défendrai.

Michèle Muratore Michele.

muratore@ville-antibes.fr Tél. 06 70 11 19 62

Les villes ont été urbanisées, aménagées pour la voiture. Depuis plus de 60 ans, les politiques publiques ont été majoritairement en soutien aux mobilités motorisées. La voiture génère de l’insécurité ainsi que des pollutions et nuisances qui affectent l’espace public et notamment la pollution de l’air et le bruit dont les effets sur la santé sont de mieux en mieux documentés. On constate maintenant que la voiture a pris trop de place au détriment des piétons, vélos, etc. Pour redonner aux habitants le plaisir de vivre à Antibes grâce à des rues, des places, des quartiers plus agréables et de bonnes conditions de déplacement, la qualité de l’espace public et son partage plus équilibré, en tant que bien commun, sont des éléments déterminants du bien-être en ville et de l’animation urbaine. D’autres modes de déplacement moins consommateurs d’espaces et de ressources sont à privilégier. L'aménagement doit être repensé pour inverser le «  tout voiture  » et créer des espaces plus sobres et apaisés, replaçant les piétons au centre des préoccupations des politiques publiques.
Alors concrètement :
La place de la voiture :

  • Transformer Antibes en «  ville 30  ». Limiter la vitesse à 30 km/h dans toute la ville, sauf sur certains axes.
  • Modifier le plan de circulation. Les véhicules en transit doivent éviter le centre-ville.
  • Instaurer une zone logistique en périphérie et interdire les gros camions en ville - Réguler et limiter le stationnement en surface pour faire de la place aux piétons et aux espaces verts.
  • Mettre en place des itinéraires piétons et vélos pour les enfants pour se rendre à l’école.
  • Interdire la circulation sur les axes des écoles aux heures d’entrée et de sortie et organiser le stationnement à proximité des écoles. Des parents n’ont pas le choix et sont obligés d’accompagner leurs enfants en voiture. Parallèlement, nécessité de mieux organiser, développer, les transports en commun. Des horaires mieux adaptés aux besoins des différents usagers, actifs, touristes, scolaires, etc.

    La place des piétons : Tous les piétons n’ont pas le même usage de la marche. La ville doit répondre aux besoins spécifiques de chaque usager : enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite, mamans avec poussette… Des pédibus et vélo-bus sécurisés doivent être proposés aux parents. Afficher une signalétique indiquant les différents trajets possibles. Préserver dans les documents d’urbanisme, les raccourcis. Les bénéfices d’une ville repensée pour les piétons sont nombreux : sécurité, désartificialisation des sols et renaturation, amélioration de la qualité de l’air, convivialité, inclusion, attractivité touristique et commerciale… et surtout santé.

    La place des vélos : Instaurer de véritables pistes cyclables qui sécurisent les cyclistes et les piétons. Je propose que la ville s’engage dans cette redéfinition de l’espace public. Ça passe par une vision ambitieuse de l'espace public, des domaines et des thématiques nécessaires à l'épanouissement des personnes, en mobilisant l'ensemble des acteurs et actrices.

    Alors chiche ! Monsieur le Maire a découvert les conventions citoyennes, ce sera une occasion d’avancer sur ce dossier, d’imaginer et de mettre en oeuvre une ville adaptée aux besoins futurs des jeunes, des ainés et des générations futures.

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Tél. 06 70 11 19 62

Monsieur le Maire a décidé, sans consulter personne, tout au moins pas les élus minoritaires, d’acheter la maison «  Porte de France  »
C’est très bien, ainsi elle restera dans le domaine communal. Cette maison classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, depuis 1928, est un des derniers vestiges des remparts, après leur démolition. Construite en 1701 par Niquet avec un fronton de Jacques Dolle, qui a aussi oeuvré à la cathédrale, et dont le nom a été donné au lycée professionnel.
L’acheter, c’est très bien mais pour quel projet ? Lorsque j’ai posé la question, en conseil municipal, Monsieur le Maire m’a répondu : «  Il n’y a pas de projet, je suis ouvert à toutes les propositions.  » Alors, nous allons faire des propositions. Pour nous, cette maison doit être un espace patrimonial, en lien avec les archives municipales. Et peut-être même y installer les archives municipales. La famille, ancienne propriétaire, vient de faire don à la ville de ses archives personnelles concernant leur trisaïeul Jean Pellepot. L’entrepreneur qui a procédé à l’arasement des remparts et sauvé la maison en en faisant son habitation. C’est là, qu’elles doivent être montrées. On pourrait aussi récupérer, tout au moins une copie en 3D, le plan relief qui est aux Invalides, qui donne des détails sur cette période. Et puis, pour l’obtention du label «  ville d’art et d’histoire  », un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine est obligatoire, il serait tout à fait à sa place et une bonne synthèse de ce que nous proposons. Ainsi, Antibes posséderait deux musées, un musée d’archéologie pour la période grecque et romaine et un musée pour la période que l’on appelle la «  ville moderne  ». Mais tout d’abord, il faudrait démolir les commerces qui ont été construits dans les années 1960. On se demande comment les autorités ont pu autoriser ces constructions devant cette maison classée ? On peut trouver et proposer un autre commerce, qui convienne, dans le même périmètre. Ensuite, rénover le jardin qui l’entoure. C’était un vrai jardin méditerranéen avec des agrumes, etc…
Un jardin donnerait une bouffée d’oxygène à ce quartier et surtout mettrait en valeur la richesse architecturale de cette maison. Toujours en conseil municipal, Monsieur le Maire a dit qu’il soumettrait le projet à l’avis des concitoyens.
Mais, l’habitude à Antibes, c’est de consulter les citoyens quand le projet est bouclé. Non, ce n’est pas le projet qu’il faut soumettre aux citoyens, il faut qu’ils participent à la réflexion sur le devenir de cette maison et entendre leurs propositions. Nous, nous proposons une consultation de tous les citoyens.
Nous faisons donc appel à vos propositions. Vous avez mon adresse mail, je m’engage à soumettre toutes les propositions reçues à Monsieur le Maire. Ce texte a été écrit avec des antiboises et antibois passionnés par l’histoire et le patrimoine de notre commune.

Michèle Muratore
Michele.muratore@ville-antibes.fr
Tél. 06 70 11 19 62    01/07/23