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Julia Maurer, lauréate du Prix Jeune Audiberti

Cette antiboise de 25 ans récompensée pour son texte " En-scénés !"
A découvrir sans perdre de temps...

Publié le

Après Emma Lefranc en 2023, Julia Maurer est la deuxième antiboise à recevoir le Prix Jeune Audiberti pour son texte "En-scénés". Ce qui a fait dire à Géraldine Audiberti : « A croire qu’il y pousse vraiment à Antibes un souffle littéraire ».
Une consécration pour cette jeune autrice et le lycée Audiberti d'Antibes où elle a suivi sa scolarité.
J’ai toujours adoré l’univers merveilleux des histoires : d’abord celles que toute petite mes parents me lisaient ou qu’ils m’inventaient, ensuite celles que j’ai pu déchiffrer toute seule, enfin celles que je crée et me raconte depuis l’enfance, me projetant dans un monde magique sur les ailes de mon imagination…" nous confie Julia actuellement étudiante en Doctorat de Littérature à l’Université de Nice et dont la thèse porte sur les romans d’Alain Damasio, auteur français contemporain de science-fiction.
"En-scénés" n'est pas son premier écrit : "Depuis quelques années, je laisse à mon tour libre cours à ma plume. J’ai composé plusieurs nouvelles autour de la thématique des amours contrariées en les comparant à deux nouvelles de Madame de Lafayette – «  La Princesse de Montpensier  » et «  La Comtesse de Tende  »".
Curieuse de tout, la jeune auteure est aussi passionnée par le cinéma, la musique, les jeux de société, les chevaux, l’Égypte antique et ses mystérieux hiéroglyphes…
Entourée de sa famille et de ses anciens professeurs du lycée Audiberti, Julia est extrêmement fière de recevoir ce prestigieux prix littéraire attaché à la Ville d'Antibes dont Julia nous confie adorer la douceur de vivre.

L'analyse du texte

C'est, Bernard Fournier, président de l’association des Amis de Jacques Audiberti qui s'est chargé de nous livrer son sentiment sur le texte de Julia : "En-scénés !"
Le titre, d’abord, étonne, inquiète, ce qui est le propre d’un titre, voilà un bon point, d’entrée de jeu ; on a vaguement l’impression qu’il va être question de théâtre et peut-être même de chaînes. (...) On perçoit rapidement une attention portée à la langue, ce qu’on appelle la poétique et jeu de mots comme «  ce temps mou dure  » qu’aurait sans doute apprécié Audiberti ; elle introduit une chanson, un poème, change de casses typographiques... Il était à craindre que ces effets poétiques cachent le sens du propos, car la signification, d’abord, nous échappe. Mais voilà qu’il se dévoile : c’est un théâtre de marionnettes ; (...) Les fils des marionnettes que nous sommes, alors, s’entrecroisent. Le spectateur devient «  spectActeur  » à qui l’auteure demande de sortir, précisément, du théâtre où il est «  enscénés  », c’est-à-dire à la fois «  en scène  » et «  enchaînés  » pour vivre sa vie plutôt que de la subir..."

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