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Eglise paroissiale d’Antibes

2019 CathedraleTourGrimaldi

Vue de la façade de la cathédrale d’Antibes à la fin du XIXe siècle. Vue classique, mais allons plus loin avec trois détails.

Le titre : église paroissiale et non cathédrale.

En effet, du strict point de vue de la géographie ecclésiastique catholique, il ne peut y avoir qu’une seule cathédrale, église de l’évêque, par diocèse. Or, par une bulle du 19 juillet 1244, le pape Innocent IV transfère le siège épiscopal d'Antibes à Grasse. Dans les années 1900, on est encore à cheval sur ces principes. Il est vrai qu’il est depuis admis qu’une église consacrée une fois cathédrale garde son titre même si elle n’est plus siège épiscopal. Il s’agit d’une dignité consacrée par l’usage, non comme la basilique, dignité conférée par le pape.

A gauche, au pied de la tour Grimaldi, un petit dépôt lapidaire, de fragments d’antiques. Avant l’archéologie scientifique, la conscience patrimoniale se manifestait chez les notables, les édiles, souvent érudits. Ce dépôt semble placé sous la double protection de la mairie et de l’église.

Enfin, l’affiche touristique à droite qui a trait à Aix-les-bains. En effet, la Riviera reçoit les hivernants alors que l’été est la grande saison des stations thermales. Avant 1920, à part quelques originaux, les hivernants fuient la Côte en avril pour revenir en octobre. L’affiche vient rappeler cette dualité économique et les liens intenses qu’entretenait la Côte d’Azur avec Vichy, Aix-les-bains ou Evian.

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